Un homme espionne la femme qui habite en face de chez lui.
Il la regarde se déshabiller, observe ses allées et venues, s'introduit chez elle pendant son absence.
Puis il fait irruption sur son lieu de travail, prétexte un hold-up, l'enlève et l'emmène dans un vieux moulin en forêt.
Là, il la retient prisonnière cinq jours durant dans cette pièce où son père enfermait déjà sa mère quand il était petit.
Dans ce troisième roman, sur lequel plane l'ombre du syndrome de Stockholm, Andrea Maria Schenkel continue de sonder avec le même talent les obscurs méandres de l'esprit humain et s'affirme comme l'une des voix les plus subtiles de la littérature noire d'outre-Rhin.