"En mathématique, c'est comme dans un roman policier ou un épisode de Columbo : le raisonnement par lequel le détective confond l'assassin est au moins aussi important que la solution du mystère elle-même." - Cédric Villani, Théorème vivant.
Le jeune Kropst est doué et raisonnablement bosseur mais quand il arrive en maths spé, à Louis-le-Grand, il perd vingt places au classement et doit subir les railleries des redoutables redoublants. Ses notes sont minables et il ne comprend plus rien.
Désespéré, il se lance alors dans une exploration du fonctionnement de son cerveau et revit les étapes de sa formation scientifique, dans l'espoir de saisir le moment où il "voit' la solution, le moment où l'intuition lui permet d'aller jusqu'au bout du raisonnement.
Il nous initie par la description de ses condisciples à la mécanique des cerveaux et à la maîtrise du style en mathématiques.
Comme souvent, un peu d'air ne peut pas faire de mal et c'est peut-être dans l'amour, même à distance, qu'il trouvera la solution. Ou dans Les Chevaliers du Zodiaque.
Emmanuel Arnaud nous donne avec ce livre intelligent et parfois potache une illustration brillante de la phrase de Cédric Villani. Et l'humour n'est pas la pire façon d'aborder les concours des grandes écoles.
Ancien élève de l'École normale supérieure (maths/physique), docteur en sciences économiques, Emmanuel Arnaud est né en 1979 et a publié plusieurs romans aux Éditions Métailié (Arthur et moi, Le Théorème de Kropst, Topologie de l'amour).