Dans les années cinquante, un membre d'un groupe d'amis amateurs de peinture est assassiné dans une des salles de l'hôtel Drouot, où il venait d'acheter à bas prix un tableau qu'il considérait comme le Vermeer disparu, le Cavalier à l'aiguière. Un autre meurtre suivra, par empoisonnement, selon une technique tirant judicieusement profit de certaines habitudes qu'ont les amateurs d'art pour se faire une idée plus précise d'une couleur. C'est d'ailleurs cette habitude qui permettra de démasquer l'assassin, jouet de sa passion. Car la passion est le véritable sujet d'Attention à la peinture. Elle se situe à la racine des meurtres, donc à la racine de l'intrigue, et l'auteur en décline les manifestations.