Entre conte, prose poétique et roman, Ariane Jousse – qui définit elle-même son ouvrage comme « une forêt » – signe un premier texte d'une grande force sur les figures de l'exil, une quête poétique sur la nécessité du départ, du mouvement et, de là, de l'hospitalité.
La Fabrique du rouge interroge avec beaucoup de finesse la nature même du récit de l'exil : comment le dire, comment en restituer la puissance épique ? Est-ce même possible ?