À l'occasion des 200 ans de la naissance de Mozart, le célèbre théologien Karl Barth propose trois courts essais magistraux sur cette figure mythique.
« Contrairement à celle de Bach, la musique de Mozart n'est pas un message ; à l'inverse de celle de Beethoven, elle n'est pas une confession personnelle. Dans sa musique, Mozart ne proclame pas de doctrine, il ne se proclame pas lui-même. (.) Il se contente de chanter. Ainsi, il n'impose rien à l'auditeur, il ne l'accule à aucune décision, il n'exige de lui aucune prise de position ; simplement, il le libère. Il procure la joie à celui qui se laisse faire. (.) Se contentant de l'humble rôle d'interprète, il resitue le message qu'il a reçu : ce que la création de Dieu fait pénétrer en lui, fait éclore en lui et essaie de rayonner par lui. »