À travers le portrait pittoresque de la petite bourgeoisie parsie de Bombay, Mistry aborde, avec un regard tendre et humain, une réalité plus grave : celle du traditionalisme rigide et du fanatisme religieux. Comme dans ses précédents romans, l'auteur de L'Équilibre du monde met au service d'une vision sans complaisance de la société indienne son immense talent de conteur, son sens du cocasse et sa sympathie communicative pour des personnages naïfs, injustement malmenés par la vie.
« Si Mistry figure parmi les écrivains indiens les plus remarqués d'aujourd'hui, c'est parce qu'il n'essaie pas de faire de l'Inde son sujet principal : son véritable territoire, c'est le coeur divisé. »