En allant sur les traces sublimes des paysages de Nietzsche à Sils-Maria, Michel Onfray propose une généalogie géologique de sa pensée : les montagnes et les lacs sont, entre les avalanches, les lieux où naît le surhomme qui n'est pas une figure politique mais une figure éthique. Chacun, et chacune, peut être surhomme, il suffit pour ce faire de savoir ce qu'est le réel, de le vouloir et de l'aimer, ce qui conduit à une joie à la portée de tous. Contre les usages fascistes ou gauchistes de Nietzsche, Michel Onfray propose la sagesse antique réactualisée par le philosophe allemand pour nos temps postchrétiens.