Anaïs souhaiterait ne plus être Anaïs. Se départir de sa personne, se dissoudre dans l'universel. Ce qu'elle ignore, c'est le prix exorbitant à payer pour réaliser son désir. Prisonnière d'un mois de mars insurpassable, elle doit affronter ses démons qui prennent, sous ses yeux, des incarnations troublantes.
Abordant les questions de la réappropriation de l'animalité et de l'embrassement de la mort, ce roman devient l'occasion d'un rite initiatique, d'un réapprentissage de la condition humaine, dans toute son horreur et sa sublimité.