Enfin la nuit est venue, cette nuit atroce dont j'avais un atroce besoin. C'est le sentiment de l'irrémédiable qui domine. Je me répète : " Ca y est, c'est arrivé ! " L'adultère est entré chez nous avec ses gros sabots, familier, grossier obligatoire comme la rougeole. J'espérais en secret y échapper. Je pleure comme un torrent et aucune pensée ne me console. Nous ne sommes plus glorieusement deux à la face des autres. Le fier, le vivace, le fol amour est terminé.