Quel sens peuvent avoir l'avarice et le gaspillage, alors que l'argent se caractérise par son abstraction ? Et qu'est-ce que la pauvreté, qu'elle soit choisie comme dans le cas de certaines communautés religieuses (franciscains et bouddhistes) ou subie ? Pour y répondre, deux essais du grand sociologue allemand : un texte de 1899, inédit en français, suivi de la célèbre étude de 1907 où Simmel montre que le pauvre n'est pas caractérisé par le manque de ressources, mais bien plutôt celui que nous désignons comme pauvre et que nous plaçons dans une relation d'assistance. Dès lors, comment le pauvre peut-il sortir de la pauvreté ?