Précédé d'un entretien avec Emanuela Guidoboni.
Les catastrophes naturelles ne sont pas, dans l'Antiquité, très différentes de ce qu'elles sont de nos jours. Ce qui change, ce sont les façons, différentes, d'habiter la nature et de l'exploiter, si bien que les mêmes catastrophes peuvent être aujourd'hui beaucoup plus dangereuses et beaucoup plus meurtrières.
En s'invitant dans ces pages, admirables mais peu connues, dans lesquelles géographes, historiens, littérateurs, poètes, philosophes et prédicateurs exaltent le monde méditerranéen antique ― et sa lumière inimitable ―, saisi dans les instants terribles où il se dérobe, visité dans ses décombres, évoqué en vain dans ses ruines, on retrouvera toujours la même humanité fragile, mais irrésistible : capable de transfigurer ses désarrois et de prendre le beau risque de survivre.