Qui n'a pas connu l'été 1977 à Slough n'a pas connu la douceur de vivre. C'était l'époque des premières Doc Martens, du punk rock et du reggae, des bastons avec les Teds et des nuits électriques au pub, quand toutes les filles s'appelaient Debbie Harry. Pour Joe, quinze ans, tout s'est terminé une nuit, lorsque Welles et sa bande l'ont jeté dans Grand Union Canal après avoir battu à mort son meilleur ami, Smiles.
1988. Joe a vingt-six ans. Il traverse la Mandchourie à bord du Transsibérien, de retour de Hong-Kong où il a travaillé dans un bar pendant trois ans. Il fait l'amour avec une Russe, il rêve à sa jeunesse, au pauvre Smiles, au principal du collège que tout le monde appelait Staline. Et à Gary, qui s'est suicidé.
2000. Joe est DJ et la vie est douce à nouveau. Jusqu'au jour où, dans un cimetière, il croit reconnaître Gary. (Mais Gary est mort.) À moins qu'il ne s'agisse... de son fils ?
Dur et mélancolique, réaliste et lyrique, Human punk - dédié à George Orwell - est le meilleur livre de John King. Il éclaire de manière crue « les règles qui gouvernent le comportement masculin et la genèse de la violence mâle »
(The New Stateman) dans une des villes-satellites proches de Londres. Mais c'est aussi un roman universel, dont l'écriture s'envole dans des riffs époustouflants.