« Le chien était revenu. De son trou, Virgil sentait son haleine humide. Une odeur de lait tourné, de poulet, d épluchures de légumes et de restes de jambon. Un repas de poubelle comme il en disputait chaque jour à d autres chiens depuis son arrivée en France. Ici, tout s était inversé, il construisait des maisons et habitait dehors. Se cassait le dos pour nourrir ses enfants sans pouvoir les serrer contre lui et se privait de médicaments pour offrir des parfums à une femme dont il avait oublié jusqu à l odeur... »