Ces nouvelles parlent d'enfance. De rêves enfermés dans un dortoir d'internat. De mères seules qu'emmènent pour un soir des hommes mariés, sous les yeux plein d'interrogations d'un fils sans père. Ces nouvelles parlent de la certitude précoce que rien ne sera jamais tout à fait facile, jamais tout à fait rose, que les appartements resteront toujours petits, et les trains de banlieue, poussifs. Ces nouvelles parlent d'amour. L'enfance y ressemble à l'apprentissage d'une solitude inéluctable, et pourtant, jamais naturelle. L'amour peut résoudre ce paradoxe.