"Chérie, je vais à Charlie" : tels sont les derniers mots de Georges Wolinski à sa femme, Maryse. Trois heures plus tard, un attentat fera dix morts. Parmi eux, Georges, frappé par quatre balles de Kalachnikov. Nuits sans sommeil, désert de journées sans fin parce que sans lui, sans son regard qui donne confiance, sans sa lumière.
Après la sidération, le déni et l'enfermement, la colère : comment une scène de guerre a-t-elle pu avoir lieu dans les locaux d'un journal satirique, en France, aujourd'hui ? Puisant sa force dans le chagrin, Maryse Wolinski a choisi d'être"celle qui va".