Les vaccinations font tellement partie intégrante de la vie moderne qu'il paraît indécent de se poser la moindre question à leur sujet. En dépit d'un calendrier vaccinal démesuré, seules trois vaccinations sont obligatoires, mais beaucoup d'entre nous se laissent influencer par la pression sociale et médiatique. Il reste bien peu de place pour une information objective.
Ces dernières années ont connu plusieurs scandales retentissants : le sang contaminé, la vache folle, l'hormone de croissance, l'amiante, le Mediator, toutes catastrophes que l'on a voulu longtemps ignorer. À chaque fois, promis, juré, cela ne se reproduira plus. Il y aura pourtant bientôt un scandale vaccinal si nous continuons à nous soumettre au diktat de l'industrie pharmaceutique, si les autorités sanitaires persistent à ignorer les victimes et à ne pas vouloir mettre en place une vaccinovigilance digne de ce nom.
La santé publique s'est progressivement améliorée avec les progrès de l'hygiène et de l'élévation du niveau de vie. Le rôle majeur attribué aux vaccinations dans la régression des maladies infectieuses est tout à fait contestable. De plus, les vaccins ont entraîné un cortège de souffrances en raison des effets indésirables parfois graves qu'ils entraînent. Le rapport bénéfices/risques paraît donc bien mince. Enfin, ces campagnes de vaccinations ont un coût pour la collectivité, et le rapport coût/bénéfice est loin du niveau escompté. Cet ouvrage, fort bien documenté, relance ouvertement le débat.
Michel Georget est agrégé de l'université, professeur honoraire de Biologie des classes préparatoires aux Grandes Écoles biologiques. Il a donné de nombreuses conférences en France et à l'étranger, notamment en Suisse et en Belgique. Il est l'auteur de Vaccinations, les vérités indésirables, paru aux éditions Dangles.