Lorsque l'on s'ennuie, le pire n'est jamais loin. Surtout si cela se passe chez un mondain lors d'un repas de gens autoproclamés brillants dont les pensées subtiles volent comme des enclumes. Averell, créateur de parfum, surnommé ainsi par sa copine car il est daltonien, accepte le défi "génial" de son hôte consistant à enquêter sur un mystère qu'il doit lui-même identifier avant de le résoudre ! Ni la lecture des faits divers, ni la probable disparition de son patron, pas même les coups échangés entre ses voisins ou les crises de larmes de la caissière d'un supermarché ne l'inspirent. Le monde pourtant, à mieux le regarder, sent mauvais. Averell chipote. Il ignore, rêveur naïf, que l'autre face de la réalité est un boomerang qu'il pourrait bien être le premier des Dalton à prendre dans les dents.