En Asie orientale du début du XXe siècle : la profonde amitié qui unit un vieil « homme des bois », trappeur autochtone, et un officier russe, amitié qui s'est développée au cours des missions d'explorations de ce dernier. En 1902, un officier du tsar, Vladimir Arséniev, explore aux confins de la Sibérie et de la Chine des régions restées encore impénétrables aux Européens. Une nuit, au coeur de la taïga sibérienne, il rencontre un vieux chasseur gold, Dersou Ouzala, qui devient son guide et son ami.
De connivence avec l'herbe et les étoiles, Dersou déchiffre avec une sagacité et une intuition prodigieuses tous les secrets de la nature. Il comprend, connaît et aime toutes les formes et manifestations de la vie. Il parle aux tigres et à la forêt, aux nuages et au soleil, au feu et à la nuit.
Au fil de passionnantes aventures et face à de multiples périls, au milieu d'une nature tour à tour splendide et terrifiante, se forge entre Dersou et l'officier, jusqu'à la mort, la plus bouleversante, la plus virile, la plus exaltante des amitiés.
Dersou Ouzala est un chasseur Oussurien de la tribu Nanaï (qu'on appelait, il y a peu, « Golde », d'où le titre du livre) né en 1849 et mort en 1908, qui a servi de guide à Arseniev et à sa patrouille de 1902 à 1907. C'est par hasard qu'il fait la connaissance d'Arseniev, jeune capitaine de trente ans (Dersou a 53 ans en 1902), qu'il sauvera, lui et ses hommes, de la faim et du froid grâce à sa grande expérience des milieux hostiles. Arseniev prendra de nombreuses photos de Dersou.