"J'ai su alors qu'un homme pouvait aimer. Avec sa musique, avec ses doigts, un homme peut aimer. Un homme peut être bon, il n'est pas forcé de vous faire du mal ": quand elle rencontre le pianiste Chef Gallagher, Rebecca ose à peine y croire. Enfant de juifs allemands réfugiés dans une petite ville américaine, elle a grandi dans la terreur et la misère. Sa fuite éperdue à travers l'Amérique triomphante de l'après-guerre semble ne jamais devoir s'arrêter. A moins que l'amour ne la rattrape...
La presse
Après Blonde (2000), Les Chutes (2005), Joyce Carol Oates nous livre une oeuvre magistrale et dérangeante, La Fille du fossoyeur...
Dans cette captivante fuite (ou quête) des origines, Joyce Carol Oates ballotte Rebecca d'hôtel en hôtel, de vraies en fausses identités. «Rester en mouvement» signifie rester en vie : chez Joyce Carol Oates, les héros sont des créatures darwiniennes, les plus faibles crèvent, les plus forts doivent s'adapter pour survivre. La sélection est violente, sanglante, parce que la romancière voue un amour vache à ses personnages, elle aime les laminer, les déchiqueter, les prostituer, les violer, pour leur offrir ensuite la résilience...
L'auteur
Née en 1938 à New York, auteur d'une cinquantaine de romans qui l'ont placée au premier rang des écrivains contemporains, Joyce Carol Oates enseigne la littérature à l'université de Princeton.