Mil neuf cent quarante-six. Un homme revient au bout de vingt ans dans le village où il a commencé sa vie d'adulte. Il n'y revient que pour un seul jour, mais c'est toute son existence qui va se jouer là, en quelques heures, au milieu d'un paysage de solstice d'hiver, entre une gare habitée par un militaire mélomane et une église où l'on célèbre d'obscures funérailles.
Dans ce roman où rien n'est laissé au hasard, où le réalisme le plus net débouche à tout moment sur l'énigme, où la frontière entre la réalité et le rêve bouge sans cesse, le lecteur ne sait jamais de quel côté du miroir il se trouve.
Quelle est cette faute dont cet homme cherche l'acquittement? Peut-on jamais être absous de ce dont nous sommes coupables?