Dans un roman flamboyant, Odile Weulersse retrace le destin fabuleux d'une petite fille du peuple qui, a force d'ambition, et avec l'aide de Narsès, l'eunuque au grand cœur, son seul véritable ami, occupera, aux côtés de Justinien, le trône de Byzance. Il envisagea une autre explication : cette Théodora-là, la pantomime, n'était pas celle qu'évoquait son rêve et la similitude de nom n'était qu'inadvertance. S'armant alors d'une humeur plus tranquille, il examina avec une feinte indifférence le visage que la jeune fille levait vers le public : des cheveux noirs comme la fumée, des yeux immenses et sombres au-dessus d'un sourire enfantin qu'elle envoyait généreusement vers les gradins, un magnétisme qui attirait sur sa frêle silhouette les regards des milliers de spectateurs...