Un homme, un jour, se rase la moustache ; or personne, ni sa femme, ni ses amis, ne semble s'en apercevoir.
À partir de ce postulat, l'auteur déroule de façon implacable les pensées qui poussent cet homme vers l'enfer.
Devient-il fou, ou est-ce sa femme? Lui fait-on une blague? Lui tend-on un piège?
Le lecteur lui-même reste indécis, persuadé à un moment que l'homme bascule dans la folie, à d'autres qu'il doit bien se passer autre chose.
L'écriture est agréable, fluide, le mécanisme fonctionne parfaitement, jusqu'à une fin assez inattendue.