Déménager est toujours une épreuve, surtout si votre nouveau quartier est encombré d'une vieille brute balafrée, d'un caïd avec ses sbires, d'une secte inquiétante, et d'une série de cadavres. Francis aime le calme, il pose sur ses semblables un regard ironique et désabusé qui ne s'éclaire qu'au passage d'une ondulante silhouette, mais il va connaître la peur, les courses sur les toits et les bagarres dans les catacombes, la mélancolie pluvieuse et les rires désespérés. Tous les ingrédients d'un polar classique d'atmosphère sont réunis. Un détail pourtant qui change tout : Francis et un chat. Pour nous entraîner au pays de félidés, nous faire sentir à quel point leur monde est proche du nôtre et à jamais séparé, il fallait le talent d'un écrivain et scénariste ami des chats. Akif Pirinçci qui allie l'humeur méchant d'un Swift à la drôlerie métaphysique d'un Woody Allen.