Les noms de nombres de nos villes et de nos pays témoignent encore de l'identité des peuples gaulois. Les auteurs antiques décrivent une Gaule divisée en plusieurs entités, les civitates, avant tout politiques. Leurs limites nous sont parvenues à travers le découpage administratif romain et celui des diocèses médiévaux. Elles possédaient également des capitales, bien souvent un oppidum central, qui géraient son territoire. L'archéologie et l'histoire, aidées de la numismatique et de la toponymie, permettent de restituer cette réalité, de déterminer l'étendue de ces civitates, leur fonctionnement politique, et les rapports qu'elles entretenaient les unes avec les autres.