François Mauriac est un romancier, essayiste, critique littéraire et chroniqueur.
Son premier recueil de vers "Les Mains jointes" (1909), salué par Barrès, est suivi d'un autre recueil, "Adieu à l'adolescence" (1911), et de deux romans : "L'Enfant chargé de chaînes" (1913), "La Robe prétexte" (1914).
Donnant la pleine mesure de son talent romanesque, il publie coup sur coup plusieurs de ses œuvres majeures, "Le Baiser au lépreux" (1922), "Le Fleuve de feu" (1923), "Génitrix" (1923), "Le Désert de l'amour" (1925), "Thérèse Desqueyroux" (1927), "Le Nœud de vipères" (1932), "Le Mystère Frontenac" (1933).
Quand éclate la Seconde Guerre mondiale, François Mauriac a définitivement choisi son camp : il appartient sous l'Occupation à la résistance intellectuelle, condamnant « l'excès de prosternations humiliées qui tenaient lieu de politique aux hommes de Vichy ». Il participe au premier numéro des Lettres françaises clandestines, en 1942, et publie, en 1943, toujours clandestinement, sous le pseudonyme de Forez, "Le Cahier noir".
À soixante ans, le Mauriac d'après-guerre se fait surtout écrivain politique. De 1952 à sa mort, il est chroniqueur au Figaro, auquel il collabore depuis 1934, puis à L'Express où il doit livrer chaque semaine, d'une plume souvent polémique, sa critique des hommes et des événements.
En 1952, l'année où paraît son roman "Galigaï", François Mauriac reçoit le Prix Nobel de littérature.
Lauréat du grand prix du roman de l'Académie française en 1926, président de la Société des Gens de lettres en 1932, François Mauriac est élu à l'Académie française le 1er juin 1933.