La joyeuse famille Binewski est tout sauf banale. Ivres d'amour et nourrissant de grands projets pour leur spectacle itinérant, Al et Lil décident d'engendrer à coup d'amphétamines et de radiations la plus belle brochette de phénomènes de foire au monde. Alors, bienvenue chez les monstres : il y a Arturo l'Aquaboy, doté de nageoires et d'une ambition digne de Genghis Khan ; Iphy et Elly, sœurs siamoises et musiciennes talentueuses ; Oly, naine bossue et albinos. Seul détonne l'étonnamment normal Chick... jusqu'à ce qu'il révèle des qualités bien particulières. Pour autant, cette famille est habitée de passions bien humaines, et une terrible rivalité entre frères et sœurs ne tarde pas à menacer le bonheur des Binewski.
Amour monstre, œuvre unique et fascinante, interroge les notions de monstruosité et de normalité, de beauté et de laideur, de sacré et d'obscène. Avec ce roman culte aux États-Unis, Katherine Dunn brise tous les tabous pour refaire le monde et nous parler d'amour.
Katherine Dunn naît à Garden City, dans le Kansas, en 1945. Elle étudie la philosophie et la psychologie mais abandonne son cursus sans diplôme pour voyager à travers l'Europe où elle écrit ses deux premiers livres. De retour aux États-Unis, sept ans plus tard, elle entame une longue et brillante carrière de journaliste. Ses textes paraissent dans Esquire, The New York Times, Playboy, Vogue. Elle est l'auteur de trois romans, dont Amour monstre, finaliste du National Book Award en 1989. Elle s'éteint en 2016 à Portland dans l'Oregon.
Un roman culte finaliste du National Book Award et best-seller aux États-Unis depuis 25 ans.
DANS LA PRESSE
Dense, touchant, mais aussi inquiétant, ce roman remet en cause notre vision très normée de la beauté. [...] L'amour que nous conte Katherine Dunn est hors-norme, tabou, mais immensément beau.
Anaïs Orieul, TERRAFEMINA
Un troublant éloge de la différence. [.] Ce que nous conte Katherine Dunn, au travers de la geste picaresque des Binewski, c'est que la misère physique est affaire de regard plus que de déviance organique.
François Angelier, LE MONDE DES LIVRES