Une partie apocryphe de l'Ancien Testament, récemment retrouvée à Qumram, raconte une étrange histoire : En des temps reculés, les Anges veilleurs descendirent sur Terre et s'unirent avec celles des filles des hommes qui leur plaisaient. De ces rencontres contre-nature, naquirent des êtres masculins extrêmement intelligents, beaux et animés par une grande volonté de domination. Les « Anges déchus », et les Néphilim, leur progéniture maudite, auraient transmis aux hommes les savoirs occultes interdits.
Cette histoire cachée des origines du mal sur Terre, censurée par l'Église pendant 1 600 ans, nourrit pourtant toute la subculture populaire actuelle, des séries-télé aux groupes de rock, ainsi que les théories du complot qui prolifèrent sur l'Internet... N'est-il pas temps de reconnaître dans le mythe des Néphilim le soubassement des savoirs interdits véhiculés par la culture populaire ? Pourquoi l'Église a-t-elle fait peser un interdit sur ces connaissances ésotériques dangereuses ? En quoi les lectures alternatives du mythe des Néphilim nourrissent-elles les perceptions paranoïdes du réel et l'idée d'une Histoire cachée de l'humanité ?
« Un éclairage totalement nouveau sur l'origine du mal et de la violence. Cette genèse des ténèbres se lit comme un thriller qui glace particulièrement le sang, puisqu'il s'agit de l'histoire de l'homme ! Dès les premières lignes, on est embarqué et on ne peut plus s'arrêter. » Jean-Christophe Crangé.