Le digital : pour qui, comment, pourquoi ?
Médicilline (8 septembre 2016) | ISBN: 291522076X | French | PDF | 64 pages | 102 Mb
Comment faire la part des choses entre la multitude d'informations disponibles, bonnes et mauvaises ? Comment comprendre les enjeux du digital quand on n'en maîtrise pas les bases ? Comment prendre le train en marche sans payer le prix fort ? Voici quelques-unes des questions auxquelles cette collection vous aidera à répondre.
Le digital, tout le monde en a entendu parler, tout le monde veut y être. C'est devenu le passage obligatoire, le Saint Graal de la communication et du marketing, le laissez-passer vers le sacro-saint buzz et un business exponentiel. On parle de « transformation digitale », de « digitalisation » et autres formules tout droit issues des agences de marketing et de publicité. En 2014, Stratégies a frappé un grand coup avec une vidéo largement partagée sur les expressions du monde de la publicité (https://youtu.be/BrD6B1XZ-q0). On y voyait un jeune loup du marketing égrener des expressions destinées à impressionner le client. Le grand bluff version 2.0.
Pourtant, le digital est loin de l'image qu'on peut s'en faire : pour certains, c'est simple comme bonjour ; pour d'autres c'est un véritable cauchemar. Entre ces deux visions, la réalité : un univers certes complexe, régi par ses propres codes, mais loin d'être imperméable au commun des mortels. Reste que le digital, comme chaque domaine, a ses spécialistes et ses « bidouilleurs ». Et c'est là que le bât blesse : entre « le neveu de ma femme sait faire, alors ça ne doit pas être bien compliqué » et « c'est trop compliqué, votre truc, je ne comprends pas à quoi ça sert », il y a un monde.
La transition vers le digital ne se fait pas automatiquement, elle n'est pas innée pour beaucoup et certains craignent de se faire avoir par un jargon qu'ils ne maîtrisent pas et des notions qui leur paraissent totalement abstraites. Pourtant de vrais métiers émergent avec cette nouvelle façon de faire et ils prennent de l'ampleur. Alors que je m'occupais de relations presse en 2007, rares étaient les marques prêtes à miser sur les blogueurs et à accepter de se lancer avec un blog ou une quelconque présence sur le web en-dehors d'un site. Voyez ce qui se passe aujourd'hui : les blogueurs sont les nouveaux gourous, les pages professionnelles Facebook sont légion et les comptes Instagram se multiplient comme des petits pains.
Pas un programme de télévision ne nous épargne son hashtag pour favoriser l'interaction, pas une marque (quand ce n'est pas un produit) qui n'ait son compteTwitter, Facebook ou Pinterest où découvrir l'envers du décor. Le web a ouvert la boîte de Pandore et les agences de publicité s'y sont engouffrées, surfant sur les nouveaux usages, en créant d'autres. Des usages qui perdurent ou disparaissent au bout de quelque temps au gré des modes. Car le digital a ses modes, ses adeptes, ses tribus. On épingle ou on tweete, on tag ou on like, on partage à outrance ou on unfollow sans plus de formalité. Les liens se font et se défont tandis même que la Toile se tisse encore et toujours.
Favorisée par l'évolution du marché des mobiles et la pléthore d'applications diverses et variées qui régissent nos moindres mouvements (de l'application de guidage qui remplace le GPS à celle qui permet de connaître les horaires de passage des prochains trains ou encore de choisir le wagon de métro le plus proche de la sortie), l'addiction au digital est devenue une réalité. Les plus atteints tentent même la «détox digitale ». Un concept aberrant pour les plus réfractaires, une angoisse pour les plus atteints, ceux qui ne passent pas plus d'une minute sans jeter un œil à leur smartphone, ceux qui sont connectés jour et nuit « au cas où », ceux qui remontent leurs différents fils d'actualité pour ne rien rater de ce qui s'est passé dans leur petit monde virtuel.
Car le fait est que ce petit monde virtuel que chacun se crée à grand renfort de follow et de like prend le pas sur les usages dits normaux. On garde le contact grâce à Skype, on s'envoie des émojis pour éviter de faire de longues phrases et on suit l'actualité en live sur différents comptes, officiels ou pas.
Vous ne comprenez pas la moitié de ce que vous venez de lire ? Alors ce livre est fait pour vous ! Nous allons nous atteler ici à la tâche - pas si compliquée - qui consiste à décoder le digital. Sans faire de vous des spécialistes, cela vous permettra au moins de savoir de quoi on vous parle et de comprendre les tenants et aboutissants du monde merveilleux du digital. Comme Alice, il suffit d'un pas pour découvrir ce qui se cache derrière le rideau.