François fut roi de France et poète.Le cardinal de Richelieu institua quarante immortels pour fixer sa patrie sur un Olympe littéraire. Avant d'être empereur, Napoléon rêva d'être écrivain. Le romancier Malraux fit un inoubliable ministre de la Culture, pour la gloire d'un général publié lui-même dans la bibliothèque de la Pléiade. nulle part ailleurs qu'en France, politique et littérature ne forment de couple aussi singulier. Et les écrivains, font-ils bon ménage avec la politique ?C'est la question posée par ce livre irrévérencieux, qui invite le lecteur à découvrir des consanguinités surprenantes entre auteurs d'hier ou d'aujourd'hui, de droite ou de gauche, pour le meilleur et pour le pire.Car le peuple indiscipliné des écrivains regorge de courtisans et de guerriers, d'idéologues et de prudents, de sceptiques et de pamphlétaires, de vaillants et de lâches, de prophètes et de mystiques, sans oublier ceux que Stéphane Giocanti appelle joliment les plantés et les maudits: ceux qui se sont fourvoyés dans le ridicule ou le tragique. Une promenade inédite dans l'histoire littéraire, de Victor Hugo à Richard Millet.
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• Sur l'auteur : Né en 1967, Stéphane Giocanti est un professeur de français dans un lycée et écrivain. Il est notamment l'auteur d'une biographie de Maurras paru en 2006, aux éditions Flammarion, et d'un ouvrage sur le poète et dramaturge anglais T. S. Eliot, récompensé par un prix de l'Institut décerné par l'Académie française en 2003. Dans son dernier livre, Une histoire politique de la littérature, publié par Flammarion, il retrace deux siècles de littérature par la politique.