Une plongée au coeur d'une des pages les plus méconnues de la Seconde Guerre mondiale et des méfaits de l'idéologie nazie exportée dans le sanctuaire de la démocratie. Un document exceptionnel composé de témoignages qui révèle un aspect incroyable du conflit. Dans une guerre, il y a toujours à chaque bataille un vainqueur, et des prisonniers. Mais que faire de ces hommes pris à l'ennemi ? La question est capitale.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le nombre de soldats capturés par les Alliés a été considérable, surtout à partir de 1942. La plupart des prisonniers allemands ont été envoyés dans des camps d'internement aux Etats-Unis. Ce qui s'y est passé semble inimaginable aujourd'hui, et pourtant... L'Amérique, le fer de lance de la défense de la démocratie et de la lutte contre la "peste brune" a laissé proliférer dans ces camps de prisonniers l'idéologie nazie.
Les soldats allemands les plus fanatiques, les "durs de durs" de l'armée d'élite de Rommel, ont voulu croire jusqu'au bout à la victoire du Reich dans ces baraquements qu'ils jugeaient trop confortables. Pour arrêter les assassinats en série, il fallut créer des camps "nazis" et des camps "anti-nazis"... Daniel Costelle raconte ici cette histoire oubliée, avec l'appui de nombreux témoignages de soldats, recueillis dans les années 1970. Le saviez-vous ? * En 1944, 380 000 prisonniers allemands étaient internés aux Etats-Unis.
A l'intérieur des camps, des fanatiques recréèrent l'ordre et la terreur nazis. * Traités décemment par les Américains, les Allemands considéraient ce traitement comme une preuve de faiblesse, un signe que les Alliés se préparaient àêtre vaincus. * Les Américains à l'époque préféraient un camp nazi ben disciplinéà un camp de bons démocrates allemands. A partir de 1944, le salut hitlérien devient réglementaire dans les camps et exigé par certains officiers américains. * Après l'armistice, les Américains chargèrent soudain les prisonniers Allemands sans distinction de tous les crimes et entreprirent de les "rééduquer".