Les Carnets de Turner (The Turner Diaries) est un roman américain écrit par William Luther Pierce sous le pseudonyme d'« Andrew Macdonald » et publié en 1978. Marqué par le « suprémacisme blanc », ouvertement raciste et antisémite, il justifie aussi les massacres d'innocents (comme moyen de contrôle de la population).
Ce roman d'anticipation décrit un coup d'État mené aux États-Unis par des suprémacistes blancs. Les protagonistes du livre, décrits sous un jour positif, s'en prennent au gouvernement des États-Unis, mais aussi aux Noirs et aux Juifs, ces derniers étant décrits comme contrôlant l'État américain.
Les ventes du livre ont contribué à financer les activités de la National Alliance de William Pierce. L'ouvrage est considéré par l'écrivain Aidan Doyle comme ayant inspiré des attentats d'extrême droite comme celui d'Oklahoma City en 1995.