Juan et Dagoberto sont face à face dans le même compartiment, seuls dans un train qui semble traverser le pays de nulle part. Dialogue cruel, mise en échec des conventions de la conversations poussée dans ses retranchements ultimes. Tomeo propose une nouvelle variation sur le thème de l'incommunicabilité, de la solitude, de l'amour, de la monstruosité. La musicalité de ce roman laisse transparaître la nature masochiste des rapports humains.