Vandam, le narrateur, est peintre en bâtiment. Il a connu la dépendance aux drogues et un séjour en prison. Il est fasciné par l'histoire militaire, voue un culte aux grands chefs de guerre et fait ses deux cents pompes par jour. Il se retrouve souvent à la taverne pour boire des bières ou se battre. Il vit une aventure avec la serveuse Lucka. Et il est fier d'avoir donné le premier coup lors de la manifestation praguoise de novembre 1989 qui a amorcé la Révolution de Velours et la chute du communisme tchèque. Dans ces pages, il livre ses « leçons de vie » et déverse ses obsessions, entre rage et autodérision. Épopée universelle pleine d'une poésie brutale et mélancolique, portée par une écriture dense et hallucinée, Avenue nationale plonge le lecteur dans la tête d'un néoextrémiste perdu dans une démocratie en quête d'identité et reflète les paradoxes des idéologies contemporaines.