Bienheureux les simples d'esprit
Au moment ou le prince Mychkine débarque du train à Saint Petersbourg - il arrive de Suisse où il était soigné pour "Idiotie" - le lecteur embarque lui dans le train grande vitesse Dostoïevskien pour un trajet chaotique de près de mille pages. Il en sortira hébété, comme à la sortie d'un rêve tourmenté. Un rêve, c'est exactement de ça qu'il s'agit : ce livre parle directement à l'inconscient du lecteur. Un rêve chaotique, mouvementé, excessif et exalté. A la fin, exactement comme au sortir d'un rêve, le lecteur devra tenter de rassembler les lambeaux épars de sa lecture pour donner un sens à ce voyage dans l'inconscient.