Marianne écrit à Catherine, la grande amie de sa jeunesse, parce qu'elle veut rebâtir les ponts que celle-ci a rompus, de très nombreuses années auparavant. Dans ses lettres, elle lui raconte l'histoire de leur jeunesse, une histoire où Le Grand Jamais, un café de Saint-Vincent-de-Paul, occupe une place importante. Elle lui envoie des extraits de son journal intime et des photos, mais aussi des articles de journaux, car son récit accorde une large place au contexte social de l'époque, celui des années soixante et du début des années soixante-dix. Marianne rappelle à son amie aussi bien les modes, les émissions de télévision et les spectacles (L'Osstidcho, Les belles-sœurs) de l'époque que les personnalités (Vallières, Drapeau, Trudeau, Lévesque) et les événements qui l'ont marquée, au Québec (Expo 67, la crise d'Octobre) et dans le monde (Mai 68, la guerre du Viêtnam, le premier pas sur la Lune).