Le lieu? Un de ces pays du « nouveau continent» où l'on parle un espagnol différent du castillan de lycée. L'époque ? La nôtre, à l'heure où les militaires renversent le parti populaire au pouvoir et traquent ses plus humbles fidèles comme ses têtes d'affiche.
A cette heure même où les blindés sillonnent la ville, le sénateur Manuel Alcovar se trouve coincé dans une église avec Maria Pacheco qui l'a entraîné là pour assister au mariage de sa demi-soeur Carmen.
Il rage, Manuel, de n'avoir pas combattu avec les siens. Maintenant, s'il veut survivre, il doit se terrer. Où ? Maria, dont la famille - toute la noce - a été fauchée par un char, Maria, qui n'a plus que lui, l'emmène vers l'ambassade de France. Trop tard pour y entrer. Mais l'attaché culturel, Olivier Legarneau, les cache à son domicile.
Dans leur asile précaire commence pour Manuel et Maria une longue réclusion qui, malgré une fin tragique, sera transfigurée par l'amour.
Si pour 1 action et le décor le récit s'apparente à Pour qui sonne le glas ? d'Hemingway, la critique n'y a pas découvert sans raison une version moderne de Roméo et Juliette.
4e de couverture :
"Un feu dévore un autre feu, un grand roman d'amour, un drame de la passion, enchâssé dans un drame social dont les vingt dernières années nous ont fourni de bouleversants exemples. Imaginaire, se déroulant dans un pays non précisé, en vingt-six jours, cette histoire, où l'amour triomphe malgré tout, emprunte ses passages les plus intenses au tragique le plus réel de notre temps. "