M. Lucien Febvre raillait, dans les Annales d'histoire sociale, l'histoire du droit de sa cuistrerie latinisante et conviait les juristes à répudier un langage et des préoccupations de tabellion.
De pareils conseils ne valent pas pour M. Bloch, dont le livre, s'il garde un contact incessant avec le document, est brillant à souhait et ouvre à la pensée de très larges perspectives sur l'un des sujets les plus vastes et les plus riches qui puissent tenter l'historien.
Dans la société féodale, l'auteur recherche tout d'abord les « conditions de la vie et l'atmosphère mentale ». Ce lui est une occasion d'étudier le milieu et les dernières invasions. Puis il en vient à son propos qui est l'étude des « liens d'homme à homme ».