Cette troisième et dernière partie des Nouveaux Contes danois, bien qu'elle ne comporte pas de contes très connus, vous emportera encore dans le féérie et le charme de la vie de tous les jours à travers le prisme d'Andersen. Prisme sombre, parfois : la mort et la religion sont très présentes dans cette partie. Dans Le Rossignol, la mort en personne s'invite chez l'empereur de Chine, et dans L'enfant au tombeau, une mère garde confiance en Dieu malgré la mort précoce de son fils adoré. Mort terrible aussi de La petite fille qui marchait sur le pain. Et grâce à Dieu, un jeune homme pauvre reçoit un trésor et tout lui sourit désormais dans la vie (Le Trésor doré ). D'autres contes sont plus légers et drôles, comme Jean Balourd, Le Stercoraire et Quelque chose. Mais tous ces contes d'Andersen sont écrits dans ce style populaire, en langage simple mais poétique, qui exprime admirablement les émotions et les pensées les plus subtiles, toujours tellement justes du point de vue de la psychologie humaine... Et ce sont, bien sûr, les textes de l'édition et de la traduction originale !