"L'ivrogne ordinaire roule facilement dans le ruisseau, mais quelle terrible épreuve, pour l'autre, de se tenir droit, bien assuré sur ses deux jambes, et de conclure que dans l'univers entier il n'existe pour lui qu'une seule liberté : celle de devancer le jour de sa mort. " C'est son portrait, son destin que Jack London trace ainsi dans les confessions alcooliques traduites par Louis Postif sous un titre mac-orlanien : Le cabaret de la dernière chance. Ce récit des étapes d'une déchéance qui conduisit l'auteur au suicide a largement contribué à l'introduction de la prohibition aux Etats-Unis en 1919.