Traduit de l'islandais par Eric Boury.
Un soir glacial de janvier à Reykjavik, le corps d'un petit garçon est retrouvé au pied d'un immeuble de banlieue. Il avait douze ans, rêvait de forêts, ses parents avaient divorcé et sa mère venait de Thaïlande. Erlendur et son équipe n'ont aucun indice, mais le frère aîné de la victime disparaît avec la complicité de sa mère. Erlendur va explorer tous les préjugés qu'éveille la présence croissante des immigrés dans une société fermée. Une autre enquête mobilise Erlendur. Une femme trompée, qui croyait au grand amour, a disparu, et une femme mystérieuse appelle le commissaire sur son portable pour pleurer, ce qui va permettre au commissaire de révéler ses dons de diplomate. Par ailleurs, son fils et sa fille s'obstinent à exiger des réponses qu'il n'a aucune envie de donner
Dans ce dernier roman impressionnant, Indridason surprend en créant un monde à la Simenon. Il a reçu pour ce livre, et pour la troisième fois, le Prix Clé de Verre du roman noir scandinave.