Le parabacille de Dagerloff, cultivé sur la moelle du lièvre de Sibérie, allait ouvrir aux hommes les portes de la Quatrième Dimension. Mais il allait projeter Poldonski, bien malgré lui, dans un fort macabre voyage temporel. Brusquement Poldonski se met à anticiper l'usure du monde. Il n'a plus sous les yeux qu'un univers vieilli, des êtres décrépits ou décomposés, lancés dans le temps à une vitesse vertigineuse. Bientôt Poldonski ne sera plus environné que de ruines, de squelettes, de cadavres. A-t-il pressenti la révélation terrible qui l'attend au seuil de l'Eternité ?