C'est l'histoire d'un homme qui a tout, absolument tout.
Sauf l'essentiel.
Ce soir, Édouard Bresson, l'humoriste préféré des Français, s'apprête à jouer son dernier spectacle devant un Stade de France plein à craquer. Ils sont plus de 50 000 à être venus rien que pour lui, à l'acclamer, à trépigner d'impatience, à scander son prénom de plus en plus fort au fil des minutes qui s'égrainent.
De l'autre côté du rideau noir, lui ne s'est jamais senti aussi seul de sa vie.
C'est l'histoire d'un artiste au sommet de la gloire, adulé de tous, mais qui pense ne pas le mériter.
Un homme que tout le monde envie et admire, mais que personne ne connaît vraiment.
Un homme blessé qui s'est accroché au rire comme on se cramponne à une bouée de sauvetage.
C'est aussi l'histoire d'un garçon qui aurait voulu un père plus présent.
Un garçon qui a grandi dans l'attente et l'incompréhension.
Un garçon qui a laissé la colère et le ressentiment le dévorer.
C'est une histoire de paillettes et de célébrité, mais surtout, l'histoire d'un père et d'un fils à qui il aura fallu plus d'une vie pour se trouver.