Il est des romans qui laissent une trace de feu dans l'esprit des lecteurs, une trace proche de l'empreinte, du tatouage, et qui phagocytent l'affect longtemps, très longtemps après leur lecture. L'Ange, n'est pas de ceux-là, il est plus encore. Un vampire de la littérature, le Nosferatu de l'imaginaire, la sangsue du polar, Wilfried ne lâche jamais rien, ni ses proies, ni son docteur, ni ses lecteurs.
Terrifiant... Voici le maitre mot ! Ce roman est tout simplement ter-ri-fiant ! Ne laissant jamais une seconde de répit au lecteur, il l'emmène dans les étangs boueux de la pensée malade du plus grand tueur en série que les Vosges ont pu connaitre. Et au fur et à mesure des pages sanglantes, ce satané Wilfried s'en donne à cœur joie, tranchant, coupant, ratiboisant, raccourcissant, hommes, femmes, au gré des pulsions issues de son génial cerveau en absolue effervescence.
Dans les Vosges, un dangereux malade mental, nommé Wilfried, s'est échappé de l'hôpital où le docteur Sonnenfeld le suivait de près. En liberté, Wilfried donne libre court à ses activités préférées : occire et exterminer tout ce qui bouge autour de lui. Une traque contre la montre démarre alors poussant le docteur Sonnenfeld à suivre les traces de son dangereux patient.