Le grand journaliste anglais, David Yallop, affirme que Jean-Paul Ier n'est pas mort dans des circonstances aussi naturelles et aussi claires que le prétendit le Cardinal Villot le 28 septembre 1978. N'aurait-on pas alors subi une de ces campagnes de désinformation dont le Vatican peut donner le secret millénaire à tous les KGB et CIA du monde ?
Pourquoi aurait-on éliminé le Saint Pontife si Ie Vatican dans les années 70 n'était pas devenu le lieu géométrique de toutes les "combinazioni" de la Mafia qui y blanchissait son argent, de la loge maçonnique P2 qui y déployait ses filets, de la Banco Ambrosiano et de l'institut pour les OEuvres de la Religion qui y faisaient fructifier des deniers d'origine plus ou moins sacrée ? Le banquier Roberto Calvi, "suicidé" en juin 1982 à Londres, le politicien Licio Gelli, "évadé" récemment des prisons helvétiques, Monseigneur Marcinkus, maître d'œuvre omniprésent et omnipotent croisent dans ces pages ministres et cardinaux, tueurs et saintes gens, banquiers et hommes de main. Le dollar-roi file de Milan à Rome, de Rome à Zurich, de Zurich aux Bahamas avec des aller et retour incessants et fructueux. Dans ce tourbillon de millions, ce maelström de délires mégalomaniaques, de complots et d'intrigues, un pauvre successeur de Pierre fut pris au piège de son humilité et de sa sainteté.
David Yallop, connu pour des enquêtes retentissantes, après trois années d'investigations dans les milieux les plus secrets et les plus inaccessibles du monde, a écrit le plus implacable et le plus passionnant des réquisitoires sur le véritable pouvoir des forces occultes en Occident et sur leur plus illustre victime... mais "Vatican Entreprise S.A." continue de prospérer. Ce livre, salué par toute la presse comme un événement, reste peut-être le seul document vérité, écrit à ce jour, sur "l'Empire Vatican".