L'auteur montre que la mondialisation conduit à l'édification d'une élite minoritaire dans un monde où le marché prend le pas sur le politique, affaiblissant l'Etat-nation et faisant subir à une grande partie de la population l'exclusion, la violence et le repli sur soi. L'ensemble dénonce une profonde crise des valeurs humanistes, résultat de la tension entre loi globale et ordres locaux.