Stephane bourgoin mes conversations avec les tueurs


"Cela fait trente ans que j'interroge les serial killers. J'ai rencontré plus de soixante-dix de ces tueurs et tueuses multirécidivistes aux quatre coins de la planète. J'ai accumulé des ouvrages de criminologie, journaux de faits divers, archives de police, photos et vidéos de scènes de crimes, confessions, dessins et écrits.
Dans mes livres, j'ai toujours présenté les serial killers de manière distanciée, sans porter le moindre jugement ni faire part de mon ressenti. Dans Mes conversations avec les tueurs, je désire vous faire partager l'envers du décor. Vous montrer l'épreuve physique de ces rencontres, les moments d'angoisse qui précèdent les entretiens, la peur, parfois. Vingt ans plus tard, mon corps se souvient encore de la terreur qui s'est emparée de moi lors de ma rencontre avec Gerard Schaefer, un ex-policier accusé du meurtre de 34 femmes en Floride. Dès l'instant où je me suis trouvé face à lui, j'ai eu le sentiment d'être confronté au Mal absolu.
Je suis préparé, mentalement, à rencontrer ces "personnages" plus ou moins hors du commun. Mais à mon retour à Paris, je me demande parfois si ces voyages ont eu lieu. Oui, ils sont bien réels. Et incroyables."

Alexieva Elena (2015) - Le prix Nobel


Le prix Nobel de littérature Eduardo Ghertelsman est invité à donner une conférence à l'université de Sofia. Le soir, après cette conférence, il sort de son hôtel, s'arrête dans un parc tout proche... et disparaît. Le lendemain, une rançon est demandée. L'enquête doit aller vite, car l'affaire met en danger l'image déjà peu reluisante de la Bulgarie. L'inspectrice Vanda Belovska, récemment mise sur la touche puis �réhabilitée�, est chargée de l'enquête. Un polar subtil et passionnant à la découverte de la face sombre de la Bulgarie.

Marina Picasso - Grand-père


Les créateurs ont-ils le droit d'engloutir et de désespérer tous ceux qui les approchent ? Celle qui pose cette question difficile s'appelle Marina Picasso. Petite-fille du génie. Fille de Paulo, décédé. Soeur de Pablito, mort en avalant une dose d'eau de javel. L'art est souvent étroitement mêlé à la mort. Quelle autre oeuvre que celle de Picasso illustre aussi bien cette union douloureuse ? Quel talent - aussi immense fut-il - peut justifier autant de blessures, de tragédies intimes ? L'émotion du récit de Marina se situe là, dans ces contours obscurs où l'art se situe : entre égocentrisme profond et humanisme, réflexe naturel pour certains, complètement étranger pour d'autres. Quatorze ans d'analyse auront aider la petite fille qu'elle fût à vivre avec le monstre génial, l'homme des corridas, à la sexualité exacerbée, au talent dévorant, voire meurtrier. Qui n'hésita pas à laisser sa famille dans la misère, à quelques kilomètres de sa propriété, préférant s'isoler avec sa dernière femme, Jacqueline. Quatorze ans pour comprendre la faiblesse de son propre père, avalé par le maître Picasso qui lui disait "Tu es médiocre et tu resteras médiocre" : comment alors parvenir, pour Paulo, à exister, à assumer, à aimer ? Quatorze ans aussi pour accepter la folie hystérique de sa mère ne vivant que par rapport à son beau-père mythique. Quatorze ans pour s'arroger le droit de vivre, malgré la disparition de son frère chéri, ce double pour qui la vie n'avait plus de goût. Marina est revenue de ces épreuves. Avec une pudeur immense, un recul dû à des années d'analyse et une générosité désintéressée, elle livre la vie d'une Picasso. Son action en faveur des orphelins au Vietnam achève de prouver qu'elle a aussi un prénom. Marina. Un monstre... d'humanisme. Belle revanche !

Nathalie Peyrebonne La silhouette c'est peu


Depuis quelques jours des « semeurs » font fleurir des dictons dans les rues de Paris, sous forme de petits papiers laissés à l'arrière des taxis, sur les tables des cafés ou de mots tracés à la craie sur les murs : « La nuit d'août trompe les sages et les fous », « En septembre, le fainéant peut aller se pendre », « À la Sainte-Catherine, tout arbre prend racine », ... Personne n'y prête attention au début, mais ils s'installent imperceptiblement dans les esprits et vont tout doucement inciter les citadins à interroger leurs amours, leurs amitiés ou leurs choix de vie.




Christine Arnothy - Jeux de memoire



Pour la première fois depuis la publication de J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir, Christine Arnothy parle d'elle-même. De son enfance hongroise, des années qui ont précédé le siège de Budapest, de cette autre part de sa vie dont elle n'a jamais voulu parler. Autobiographie pleine de tendresse, d'humour, de chagrin et d'espoir: la confrontation d'un écrivain, qui croyait ne se sentir à l'aise que dans ses romans ", et de sa vérité profonde, évoquée avec autant de lucidité que de pudeur.


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