» Article de 12.04.2016 » page 5

Sam Eastland - Le papillon rouge


A l'heure où les forces hitlériennes s'engouffrent sur le territoire soviétique, annihilant sur leur passage les bataillons de l'Armée rouge, un avion de reconnaissance allemand, égaré et pris pour cible par l'ennemi, est contraint de se poser derrière les lignes russes. Dans la mallette de son passager, les soldats russes découvrent une peinture représentant un hyalophora cecropia, papillon de nuit aux teintes rouges plus connu sous le nom de Saturnie. Les agents du renseignement militaire jugent l'objet anodin mais dans la situation critique où se trouve le pays, Staline soupçonne un complot allemand. Il convoque alors son ancien adversaire, l'inspecteur Pekkala - insaisissable Finlandais qui fut jadis l'enquêteur personnel du Tsar -, et le charge de découvrir la véritable signification de cet étrange objet convoyé en temps de guerre. Tandis que l'orage gronde tout autour d'eux, Pekkala et son assistant Kirov, du mystérieux et redouté Bureau des opérations spéciales, se retrouvent bientôt lancés aux trousses des plus incroyables voleurs d'art de l'histoire. La véritable proie de ces derniers est un bien secret et précieux ayant appartenu aux Romanov, un temps considéré comme la huitième merveille du monde...



Imre Kertesz - [Trilogie de l'absence de destin-3] Kaddish pour l'enfant qui ne naitra pas



C'est pour l'enfant auquel il n'a jamais voulu donner naissance qu'Imre Kertész prononce ici le kaddish - la prière des morts de la religion juive. D'une densité et d'une véhémence peu communes, ce monologue intérieur est le récit d'une existence confisquée par le souvenir de la tragédie concentrationnaire. Proférée du fond de la plus extrême souffrance, la magnifique oraison funèbre affirme l'impossibilité d'assumer le don de la vie dans un monde définitivement traumatisé par l'Holocauste. Ce que pleure le narrateur, ce n'est pas seulement "l'enfant qui ne naîtra pas," : c'est l'humanité toute entière.



Imre Kertesz - [Trilogie de l'absence de destin-2] Le refus



Autobiographie romanesque à la troisième personne, Le Refus est la pièce centrale d'un triptyque de "L'absence de destin" également composé d'Etre sans destin et de Kaddish pour l'enfant qui ne naîtra pas.

Le Refus est d'abord celui des éditeurs de la période stalinienne en Hongrie qui rejettent le roman Etre sans destin. Empêché de rendre publique son approche littéraire de l'expérience concentrationnaire, Kertész entre dans une sorte de douloureuse paralysie.

Le Refus est ensuite celui de l'écrivain qui n'abandonne pas et reprend la plume. La deuxième partie du roman raconte l'histoire d'un personnage étrange qui revient dans sa ville après une longue absence et se confronte aux nouveaux maîtres du pays... Souffrance, lucidité, ironie, refus de tout totalitarisme : tels sont les éléments essentiels de l'œuvre d'Imre Kertész. Et telle est la valeur universelle de son art.



Imre Kertesz - [Trilogie de l'absence de destin-1] Etre sans destin



Budapest, 1944. Arraché à sa famille, le narrateur, quinze ans, se retrouve tassé dans un wagon à bestiaux. Depuis que l'étoile jaune a fait de lui un paria, le jeune garçon enregistre ce qui lui arrive avec une minutie ingénue. Une distance, qui fait la singularité parfois paradoxale de ce roman au thème devenu hélas familier. Après tout, ce voyage est peut-être une occasion de voir le monde. Un lever du soleil magnifique n'éclaire-t-il pas l'arrivée à Auschwitz-Birkenau ? L'accueil est bon enfant, des plates-bandes de fleurs bordent d'étranges constructions.

Etape par étape, le processus se démasque. File de droite, fil de gauche, file de mort, file de vie. De vie ? La vie à quinze ans, dans les intervalles de la souffrance, parmi les cheminées. On te demande ton nom, tu réponds par un chiffre, tu connais toutes les plaies de ton corps dévasté, mais tu n'es plus dedans. Le narrateur survit, et le plus dur reste à faire : affronter l'après, faire comprendre qu'on ne peut pas commencer une nouvelle vie, on ne peut que poursuivre l'ancienne. "Je vais continuer à vivre ma vie invivable... Il n'y a aucune absurdité qu'on ne puisse vivre tout naturellement."
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Imre Kertész est un écrivain hongrois. Né dans une famille juive modeste, d'un père marchand de bois et d'une mère petite employée, Imre Kertész est déporté à Auschwitz en 1944, à l'âge de 15 ans, puis transféré à Buchenwald. Cette expérience douloureuse nourrit toute son œuvre, intimement liée à l'exorcisation de ce traumatisme. Ses ouvrages ouvrent une réflexion sur les conséquences dévastatrices du totalitarisme et de la solitude de l'individu, condamné à la soumission et une souffrance silencieuse.

Revenu à Budapest en 1945, il se retrouve seul, tous les membres de sa famille ayant disparu. En 1948, il commence à travailler comme journaliste. Mais le journal dans lequel il travaille devient l'organe officiel du Parti communiste en 1951, et Kertész est licencié. Il travaille alors quelque temps dans une usine, puis au service de presse du Ministère de l'Industrie. Congédié à nouveau en 1953, il se consacre dès lors à l'écriture et à la traduction. La découverte de "L'Étranger" d'Albert Camus lui révèle, à 25 ans, sa vocation. La philosophie de l'absurde devient un modèle fondateur pour son œuvre. À partir de la fin des années 1950 et tout au long des années 1960, il écrit des comédies musicales pour gagner sa vie. Il traduit de nombreux auteurs de langue allemande comme Friedrich Nietzsche, Hugo von Hofmannsthal, Arthur Schnitzler, Sigmund Freud, Joseph Roth, Ludwig Wittgenstein et Elias Canetti qui ont une influence sur sa création littéraire.




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Muhammad est mort en 632 et depuis, on s'en doute, la vie du Prophète de l'islam a suscité d'innombrables livres qui vont de l'hagiographie émue et de l'apologie convaincue aux études critiques et aux pamphlets passionnés. Comment l'homme de bonne foi et curieux de comprendre, surtout s'il vit en Occident, pourra-t-il séparer le bon grain de l'ivraie, comment saura-t-il à quelle source puiser pour éclairer son jugement ou, peut-être, conforter sa croyance ? Or il existe - jusqu'à présent en langue arabe seulement - un immense recueil de récits (hadîths) relatifs à la vie et à l'œuvre de Mahomet, d'une précision et d'une fiabilité exceptionnelles, transmis par des témoins oculaires qui ont partagé au jour le jour la vie de Mahomet. Cet ouvrage d'Ibn Hichâm - ou plutôt ce monument d'histoire rédigé au IXe siècle - a servi de référence pour les nombreuses biographies ultérieures du Prophète. La fraîcheur et la spontanéité du récit apparaissent à travers l'anthologie et la traduction fidèles que nous en donne ici l'un des meilleurs spécialistes de l'arabe ancien. Pour la première fois, les francophones peuvent suivre, comme en direct et avec force détails, l'épopée de la naissance de l'islam dans son cadre réel, en voyant vivre Muhammad Ibn Abdallah, de la tribu des Quraych, et ses compagnons. Voilà qui vaut bien douze siècles de gloses savantes et de théologie absconse ! À l'heure où l'islam suscite en tous milieux des interrogations qui restent le plus souvent sans réponse, ce magnifique travail sur l'ouvrage fondamental d'Ibn Hichâm vient à point nommé pour éclairer le public.


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