» Article de 18.04.2016

Elmore Leonard - 12 tomes


Elmore Leonard commence à écrire dès l'âge de 10 ans. Des brouillons de westerns, le genre qu'il adore en images. Il poursuit pour le journal de son lycée, avant d'ouvrir une parenthèse en 1943. Il s'engage pour deux ans et demi dans la Navy. A son retour, il s'inscrit à l'université de Detroit. Il en ressort diplômé d'anglais et de philosophie quatre ans plus tard. Sa première nouvelle est publiée en 1951, dans un pulp-magazine, Argosy. Encore deux ans et paraît son premier roman, The Bounty Hunters. Un western évidemment. Le marché est porteur à l'époque. Leonard fournit : quatre romans et une trentaines de nouvelles et jusqu'en 1961. Certaines seront d'ailleurs adaptées au cinéma (3h10 pour Yuma de Delmer Daves). Leonard travaille pendant quatre ans à l'écriture de scripts de films éducatifs pour l'Encyclopédie Britannica ou pour des films industriels.

La France découvre l'auteur seulement en 1976 avec Plus gros que le ventre, qui appartient toujours au cycle de Detroit, comme La Loi de la cité qui obtient en 1986 le Grand prix de littérature policière. Entre-temps, Leonard connaît le succès aux Etats-Unis avec son premier best-seller, Le jeu de la mort. De superbes réussites appartiennent à un cycle consacré à la Floride (notamment La Brava en 1983), où réside sa mère. Les années 1990 seront pour Leonard celles du triomphe, avec l'adaptation de trois de ses romans : Zig-Zag movies (Get shorty de Barry Sonnenfeld), Punch Créole (Jacky Brown de Quentin Tarantino) et Loin des yeux (Hors d'atteinte de Steven Soderbergh).



Collection Présence du futur



107 epubs d'une collection phare en Science-fiction



Nadine Monfils - Monsieur Emile



Une vie de carte postale, colorée par des personnages croustillants : Carmen, la vieille collectionneuse de lapins nains, ce porc d'Alfonse qui soigne ses verrues avec des os humains, un commissaire de police dont la passion secrète est le crochet...Tout va bien jusqu'au jour où...Une maille à l'endroit, une maille à l'envers, le " diable " s'amuse et installe minutieusement ses p'tits couteaux, s'attaquant tel un orfèvre du crime, au bonheur de ces gens apparemment sans histoire.



Vassili Grossman - Pour une juste cause



En février 1943, le nom de « Stalingrad » est sur toutes les lèvres et va devenir le symbole de la défaite allemande. Correspondant de L'Etoile rouge, Vassili Grossman assiste aux combats, dont il rend compte dans ses chroniques. C'est à ce moment-là qu'il entreprend sa fresque monumentale, Pour une juste cause, dont la seconde partie sera connue dans le monde entier sous le titre de Vie et destin. Grossman est alors un homme ébranlé par la guerre. Son fils aîné a été tué au front, sa mère a péri dans un ghetto. Terminé après la guerre, Pour une juste cause est publié, entre juillet et octobre 1952, dans la revue Novy Mir. Épopée d'une bataille emblématique, c'est un vivant portrait du peuple russe saisi dans sa souffrance et dans sa grandeur. Mais, derrière cette mosaïque de destins, ces affrontements sans merci, ces sacrifices héroïques, nous voyons déjà se profiler les questions vertigineuses de Vie et destin sur les totalitarismes de notre temps.



Elsa Triolet - Le rossignol se tait à l'aube



«Une dizaine d'hommes et une femme, à la fin d'un dîner, vers la fin de leur vie aussi, sont réunis dans une grande salle ouverte sur un parc. Il n'y aura pas de lumières et cette nuit unique, tant elle est belle, cachera les ravages du temps, rendra incertaines les frontières entre la veille et le rêve. Unité du temps, du lieu, de l'action... ne dirait-on pas trois dimensions pour définir un "volume"? Les personnages de la tragédie, venus au rendez-vous nocturne, sont tous complices, malgré leurs destins divergents, d'une jeunesse commune, du temps jadis où ils formaient un "groupe" qui a laissé des traces sur le chemin de l'art. On saura d'eux ce que nous en dira la narratrice, seule femme présente, personnage principal du récit. Autour d'elle, la nuit se peuple d'autres ombres, ce qui fut se mêle à ce qui est - faculté de se souvenir et d'oublier -, ses rêves tournent dans l'air nocturne, la dénudant et la masquant. On ne rêve pas ce qu'on veut. Vient l'aube. Le rossignol se tait, et cette nuit, qui contenait toutes les autres, se meurt, défaite par la clarté du jour.»
Elsa Triolet.


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