» Article de Aout 2016 Année » page 192
Un Petit Gout de noisette Roman graphique one shot

Quel est le cri de l'ours en néerlandais ? Qu'est-ce qu'un moment parfait ? Est-ce qu'on meurt tous les soirs pour renaître le lendemain matin ?
Telles sont les questions existentielles que se posent les personnages de «Un petit goût de noisette», chacun à sa manière cherchant dans la rencontre de l'autre, le reflet de ses interrogations, une épaule sur laquelle se poser, ou tout simplement l'amour... Chacun, comme un écureuil à la recherche de la plus belle noisette !
Un très joli recueil d'histoires d'amour ! Les personnages des différentes histoires se croisent et se recroisent d'une histoire à l'autre. Certaines histoires sont vraies, d'autres sont inventées. Cela vous prend aux tripes, vous fait rêver... Vous avez despapillons dans le ventre et à d'autres moments, vous versez une larme...

Avis BdGest : Corentin, Manon, Barnabé, Éléonore, Aymeric, Margaux, Benoît, Abderrazak, Luna, Marlène, Christophe et Azul. Autant de vies qui se croisent, d'émois qui naissent, d'histoires qui s'esquissent, de moments qui passent, fugaces, sans avoir toujours été saisis.
À travers douze personnages et autant de chapitres allant de quelques pages à plusieurs dizaines, Vanyda (L'immeuble d'en face, L'année du dragon, Celle que...) raconte l'amour, celui qui va et qui vient, celui qui arrive trop tôt, celui qui reste en suspens, celui survenu lors d'une rencontre impromptue, celui qui se cache, celui qui papillonne, celui qu�on laisse s'envoler à défaut de l'avoir capturé. Il est question de bonheurs, de regrets, d'échanges, de regards qui s'attardent, de mains qui se frôlent, de ces petits riens qui font qu�une silhouette hante les pensées, qu'un sourire ravive un souvenir. L'auteure n'en dit jamais trop, se contentant d'exprimer les élans du coeur, les pulsions, les peurs, les douleurs et les joies grâce à des dialogues concis et une scénographie éloquente, que vient délicatement et subtilement habillé d'une légère mise en couleur, propre à chaque protagoniste.
Un album à savourer en profitant de l'instant.


Les Aventures du latex

Bande dessinée sur l'histoire du latex vue par différents dessinateurs de BD


Le mangeur d'histoires

Le Corbeau, héros de feuilletons à deux sous, veut qu'on l'immortalise définitivement en génie du Mal. C'est en harcelant Fortuné d'Hypocondre, plumitif vaguement anarchiste, qu'il va retrouver la trace de son auteur-père, Homère Saint-Illiède, et tout faire pour acquérir une identité... Avec " Le Mangeur d'histoires ", une aventure rocambolesque en hommage aux feuilletons d'antan, Fabrice Lebeault, l'auteur de " Horologiom ", crée une ambiance tout à la fois délicieusement surannée et, graphiquement moderne, et se joue avec ironie du destin de ses personnages.


L'eau et la terre

Des destins se croisent sur une route, au lendemain du 17 avril 1975, quand les Khmers rouges ont brutalement évacué toutes les villes du pays. Les personnages se savent en sursis au point de se définir comme des gens “n’étant pas encore morts”. Ils font partie des trois groupes qui seront au coeur de la tragédie à venir : paysans, citadins et Khmers. (Editeur)




Confidences d'un prestidigitateur

Confidences d'un prestidigitateur

Jean-Eugène Robert-Houdin est le plus célèbre illusionniste français du XIXe siècle, le « rénovateur de l'art magique ».
Né Jean-Eugène Robert à Blois, il allie plus tard à son patronyme le nom de sa femme, Cécile Églantine Houdin, pour ne pas brusquer sa famille. Il deviendra Robert-Houdin.
Après des études au collège d'Orléans, il se rend à Paris où il étudie l'horlogerie, l'électricité et la construction d'automates. Il dépose plusieurs brevets d'invention. Il est le premier à perfectionner l'ampoule électrique à incandescence. Ses ampoules sont en exposition permanente au musée de la Magie à Blois. Il répare entre autres le Componium, ancêtre des robots musicaux. Ce travail lui apporte une notoriété certaine et, devenu horloger reconnu, il travaille pour la Maison Destouche. Il dépose en 1837 son premier brevet : un « réveil briquet ». Puis il crée des pendules mystérieuses dont le mécanisme est invisible et enfin ses propres automates.
Son « écrivain dessinateur », clou de l'Exposition de 1844, est acheté par le célèbre Barnum et lui ouvre les portes du marchand Alphonse Giroux pour qui il fabrique différents automates.
Il découvre l'illusionnisme dans le recueil d'un bonimenteur dénonçant le charlatanisme, le docteur Carlosbach, la science de l'escamotage, ancêtre de la prestidigitation. Remarié après la mort de sa première femme, il entame sa carrière de prestidigitateur.
Un collectionneur, le comte de l'Escalopier, devenu son ami, lui avance la somme nécessaire pour ouvrir un théâtre de magie à Paris. Le 3 juillet 1845 a lieu la première des « Soirées fantastiques de Robert-Houdin », rue de Valois, au Palais-Royal. C'est le succès immédiat. Il y présente des automates magiques comme L'Oranger Merveilleux, Le Pâtissier du Palais-Royal, ou Le Voltigeur au Trapèze et des expériences inédites comme La Bouteille inépuisable ou La Suspension éthéréenne dont la conception et l'exécution envoient aux oubliettes le répertoire désormais désuet de ses prédécesseurs.
En quelques années Robert-Houdin fait fortune. Il laisse son théâtre, qui entre-temps s'est installé boulevard des Italiens, à son beau-frère Hamilton. Robert-Houdin retourne vivre à Saint-Gervais-la-Forêt près de Blois dans une propriété, « Le Prieuré », dont il truque le jardin grâce à des commandes électromécaniques et des appareils qu'il a inventés pour surprendre ses visiteurs.
En 1888, le théâtre est vendu par ses héritiers à Georges Méliès, lui-même illusionniste qui fonde l'Académie de prestidigitation en 1891. Georges Méliès suit ses traces en inventant les premiers trucages cinématographiques.
Robert-Houdin s'intéresse à tout ce qui touche aux sciences, il dépose de nombreux brevets. On lui doit les appareils permettant de mesurer les « touches » des escrimeurs, le taximètre, des appareils électromécaniques de contrôle à distance, certains instruments d'ophtalmologie.
Parallèlement, il publie ses mémoires et révèle ses procédés. Il publie aussi des articles pour La Grande Encyclopédie Larousse.
Éprouvé par le décès d'un de ses fils tué pendant la guerre de 1870, il s'éteint dans sa maison "Le Prieuré" à Saint-Gervais-la-Forêt en 1871.









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