» Article de Aout 2016 Année » page 242

Quel communisme Alain Badiou


Dans cet entretien qu''il a accordé à un journaliste allemand, Alain Badiou revient sur son parcours, sur l''influence du contexte politique sur sa pensée, sur ses relations avec Sartre, Derrida ou Lacan, sur sa philosophie du sujet notamment, dans laquelle ce n''est pas l''infini mais la finitude qui pose problème. C''est par l''échange autour de sa lecture de Marx qu''il en vient à discuter de l''idée du communisme, et de son actualité possible. Toute la question du rapport entre théorie et pratique se pose alors. Les années de dictature invalident-elles de fait cette idée ? Dans un langage très accessible, Alain Badiou revient ainsi sur l''un des plus grands malentendus intellectuels du XXème siècle et sur la force de cette idée, qui porte en elle la conviction qu''un autre type d'organisation de la société est possible.



A la recherche du réel perdu A. Badiou

Faut-il accepter comme une loi de la raison que le réel exige en toutes circonstances une soumission plutôt qu'une invention ? Le réel est toujours ce qui se découvre au prix que le semblant qui nous subjugue soit arraché. Aujourd'hui, nous devons être convaincus qu'en dépit des deuils que la pensée nous impose, chercher ce qu'il y a de réel dans le réel peut
être, est, une passion joyeuse.

Professeur émérite à l'École normale supérieure, Alain Badiou est philosophe, dramaturge et romancier.




Eloge de l'amour A. Badiou

Présentation de l'éditeur
« La conviction est aujourd'hui largement répandue que chacun ne suit que son intérêt. Alors l'amour est une contre-épreuve. L'amour est cette confiance faite au hasard. »
Des moralistes français jusqu'à Levinas, en passant par Schopenhauer, les philosophes ont souvent maltraité l'amour - lorsqu'ils l'ont traité. Alain Badiou montre dans ce livre fort et limpide que l'amour est aujourd'hui menacé : la puissance de l'événement incommensurable qu'il constitue est niée à la fois par les tenants du marché libéral (pour lesquels tout n'est qu'intérêt) et par ses opposants (pour lesquels l'amour n'est qu'hédonisme).
Il est donc à réinventer.



Second manifeste pour la philosophie A. Badiou


Il y a vingt ans, mon premier Manifeste pour la philosophie s'élevait contre l'annonce, partout répandue, de la « fin » de la philosophie. A cette problématique de la fin, je proposais de substituer le mot d'ordre : « un pas de plus ».
La situation a bien changé. Si la philosophie était à l'époque menacée dans son existence, on pourrait soutenir aujourd'hui qu'elle est tout aussi menacée, mais pour une raison inverse : elle est dotée d'une existence artificielle excessive. Singulièrement en France, la « philosophie » est partout. Elle sert de raison sociale à différents paladins médiatiques. Elle anime des cafés et des officines de remise en forme. Elle a ses magazines et ses gourous. Elle est universellement convoquée, des banques aux grandes commissions d'Etat, pour dire l'éthique, le droit et le devoir.
Tout le point est que par « philosophie » on entend désormais ce qui en est le plus antique ennemi : la morale conservatrice.
Mon second manifeste tente donc de démoraliser la philosophie, d'inverser le verdict qui la livre à la vacuité de « philosophies » aussi omniprésentes que serves. Il renoue avec ce qui, de quelques vérités éternelles, peut illuminer l'action. Illumination qui porte la philosophie bien au-delà de la figure de l'homme et de ses « droits », bien au-delà de tout moralisme, là où, dans l'éclaircie de l'Idée, la vie devient tout autre chose que la survie.




Abrégé de métapolitique A. Badiou


Une exigence fondamentale de la pensée contemporaine est d'en finir avec la « philosophie politique ».Qu'est-ce que la philosophie politique ? Son opération centrale est de ramener la politique à l'exercice du « libre jugement » et de la « discussion », dans un espace public où ne comptent en définitive que les opinions.On sait que, bien avant d'être arendtien, ou kantien, le thème de l'opposition irréductible de la vérité et de l'opinion est platonicien. Ce qui, en revanche, n'est pas platonicien est l'idée que la politique serait ainsi éternellement vouée à l'opinion, éternellement disjointe de toute vérité.Sauf pour qui pense que le commentaire de bistrot, ou la conversation entre amis, constitue « l'essence même de la vie politique », il est en effet clair que le conflit des opinions n'est politique qu'autant qu'il se cristallise dans une décision. La question d'une possible vérité politique doit alors être examinée non du seul point de la « discussion », mais dans le processus complexe qui noue la discussion à la décision.A.B.Alain Badiou, philosophe, dramaturge et romancier, enseigne la philosophie à l'université de Paris-VIII Vincennes et au Collège international de philosophie.


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